Quelles sont les principales causes de divorce ?

Chaque année, on dénombre le taux de divorce environ à 130 000 en France. En effet, on recense au moins 1,8 mariage pour 1 divorce : 46% des mariages entament ainsi une procédure de divorce. La raison en est simplement que le conjoint est devenu insupportable au fil du temps.

Quelle procédure entament le plus souvent les divorcés ?

Le divorce par consentement mutuel consiste en réalité à établir une convention entre les deux époux via leurs avocats respectifs. Pour en savoir plus cliquez ici, par ailleurs la convention est enregistrée auprès d’un notaire. Cette procédure ne nécessite plus l’intervention du juge. Cependant, un enfant mineur peut souhaiter être entendu par ce dernier. 

L’absence de jugement que prononce le juge aux affaires familiales est la cause de la baisse constante du divorce depuis 2017. Ainsi, le taux de divorces par consentement mutuel enregistré par un juge a considérablement baissé de moitié en 2017. En 2018, il devient alors insignifiant avec seulement 300 divorces contre 33 500 sur l’année précédente. Cette situation se traduit par la réduction des ruptures d’union prononcées par le JAF jusqu’à 31%. En gros, la plupart des Français ne divorcent pas moins, ils préfèrent plutôt opter pour le divorce par consentement mutuel sans juge. 

Qui en général demande le plus souvent le divorce ?

Les femmes sont réputées pour demander le divorce le plus souvent. Elles sont en effet à l’origine d’au moins trois quarts des divorces contentieux. 

Cette tendance marque ainsi une évolution sociétale considérable. Auparavant, les hommes engageaient l’initiative de la procédure des divorces. Cela se justifiait par le fait que les femmes sans activité professionnelle dépendaient de leur mari. Les informations que vous trouverez ci-dessous concernent uniquement les femmes et le divorce :

• Au moins 70% des femmes qui divorcent exercent une activité professionnelle
• Dans 80% des cas, les femmes obtiennent la garde des enfants
• Dans les deux tiers des cas, la résidence du ménage revient à la femme